La Mineur

Résumé

Les symphonies du minuscules se proposent à celui qui veut bien les voir. Ecrasé, malmené ou rejeté par les grands angles des médias, de l’esthétique et des grandes représentations, le détail mérite d’être relevé. Matériel rarement traité de manière frontale, le geste mineur regorge d’essence. Est-ce parce qu’il relève plus du thème que de l’objet d’étude qu’il ne passe pas par la grande porte de la science de l’homme ? Est-ce son caractère minime, son insignifiance ou son évidence qui lui ôte son acuité scientifique ? Et que veulent-ils dire ces confettis d’humains ? Ce film expérimental est né d’un travail de mémoire, il montre une spécificité commune à l’homme : cette possibilité du pas "vraiment", cette capacité d’être dans une situation tout en étant pas là, ce sont ces petits gestes dits insignifiants qui montrent notre singularité et cette gestuelle commune. Ecriture indépendante de la rédaction universitaire, ce documentaire au format de clip se destine à être projeté dans des structures publiques (écoles, centres de loisirs, médiathèques, écoles, centre sociaux) afin de faire découvrir la discipline anthropologique (ou une manière de la réaliser), de sensibiliser à l’image et de montrer un visage commun à l’être humain. Ce projet très personnel et atypique a été rendu possible grâce au soutien de deux professeurs et chercheurs en anthropologie : Albert Piette (Nanterre, Paris X) et Eric Wittersheim (Ecole des Hautes Etudes des Sciences Sociales) et a été accompagné par Projet Jeunes (CDIJ de La Rochelle).